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En octobre 2020, le Salon de la revue, auquel la revue Aden. Paul Nizan et les années 30 participe chaque année, n’a pu se tenir en raison de la situation sanitaire.
Par solidarité avec l’association Ent'revues organisatrice du Salon, nous annonçons exceptionnellement sur notre site le dernier numéro de leur revue consacré aux « Femmes en revues » :
La Revue des revues n° 64
Octobre 2020, 172 p., 55 illustrations n/b.
Parution d'un dossier Paul Nizan dans Le Matricule des anges
"Paul Nizan dans l'éclat du combat"
(juillet 2020)
Vous pourrez notamment y lire un long entretien avec Anne Mathieu, cofondatrice du Groupe interdisciplinaire d'études nizaniennes et directrice de la revue Aden. Paul Nizan et les années trente.
Appel à communications
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La gauche des années 1930
IIe colloque international
Devant la guerre
(septembre 1938-septembre 1939)
Nantes
6-8 décembre 2019
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À la fin de l’année 2012, la revue Aden. Paul Nizan et les années trente avait organisé pour ses dix ans un grand colloque international pluridisciplinaire et interdisciplinaire sur les années 19301. Il inaugurait un cycle intitulé « La gauche des années 1930 » dont le deuxième opus se déroulera en 2019.
Le programme de ce deuxième colloque continuera à refléter la ligne éditoriale de la revue Aden : exploration européenne et internationale des années 1930 et des mouvements de la gauche de cette période à travers la littérature, la presse, l’art, la politique, l’histoire, etc.
Organisé en partenariat avec la revue Europe, il souhaitera d’autant plus mettre l’accent sur la circulation des idées et la dimension des échanges internationaux entre intellectuels.
Lire la suite : Appel à communications : La gauche des années 1930 IIe colloque international
De Cayenne au quai des brumes
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n° 16 de la revue Aden. Paul Nizan et les années trente
(mai 2018)
Avant-propos de Fabrice Szabo
Philippe Blondeau : « "L’odeur doucereuse et fade du sang" : Esthétique du crime dans Le Quai des Brumes de Pierre Mac Orlan »
Xavier Nerrière : « Le quai de la fesse »
Frédéric Cépède : « Casimir Cépède, juré aux Assises de la Seine ou comment rendre justice par oui ou par non (mai 1929) »
Xavier Nerrière : « Donne du rhum à ton homme ! »
Fabrice Szabo : « Un New Deal pour Les Misérables ? Sur l’adaptation cinématographique de Richard Boleslawski. »
Héritages
Marc Kober : « Héroïnes de faits divers surréalistes sous la plume de Georges Henein. Sonia Araquistain, Silly Ginette et Pauline Dubuisson »
Xavier Nerrière : « Voyage à Nantes… »
De Cayenne au Quai des Brumes
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Appel à contributions (31 mars 2017)
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La revue Aden. Paul Nizan et les années trente lance comme chaque année à la même période son appel à contribution pour son numéro à paraître dans un an et demi. Elle continue ainsi son exploration des années 1930 et particulièrement des voix méconnues ou inconnues de la période, et ce, dans une perspective internationale.
Elle consacrera la majeure partie de son n° 16 à la problématique suivante : « De Cayenne au Quai des Brumes ».
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Les années 1930 sont marquées par une actualité judiciaire ou criminelle fournie, avec entre autres faits notables pour la société française l’affaire Stavisky en 1934, le parricide de Violette Nozière ou bien encore la poursuite du débat sur le régime carcéral qui aboutit à la promesse de la fermeture du bagne de Cayenne en 1938. De plus, les années trente sont aussi celles où l’emprisonnement « politique » ressurgit, que ce soit avec les déportations puis les procès de Moscou en U.R.S.S, les camps de concentrations naissant en Allemagne nazie ou encore les camps de réfugiés espagnols en France métropolitaine et en Afrique du Nord.
Les crimes, les truands, la pègre et les bas-fonds s’inscrivent dans le paysage littéraire et médiatique. Gaston Gallimard lance en 1928 le magazine Détective, les quotidiens se passionnent pour les meurtres sanglants et, dans un registre différent, la revue Bifur accueille une rubrique « faits divers ». Au cinéma aussi, le crime fait école, aussi bien dans les films de la veine dite du « réalisme poétique » (on pense ici au Crime de Monsieur Lange tout comme au Jour se Lève) que dans les films de « pègre ». Bref, il est plus d’une façon d’envisager et d’explorer les « bas-fonds ».