François Ouellet
La Littérature précaire.
De Pierre Bost à Pierre Herbart.
Éditions Universitaires de Dijon, coll. « Écritures » (2016)
Depuis les années 1980, la redécouverte de romanciers oubliés de la première moitié du XXe siècle a permis d’apprécier différemment l’activité littéraire de cette période faste. Complexe, partielle et partiale, cette histoire, dominée par Gide et la NRF, Proust, Aragon, Céline, Malraux et quelques autres, relègue dans l’oubli (au mieux dans l’ombre) bon nombre d’auteurs, pourtant doués, qui ont marqué de leur empreinte l’histoire du roman. Pour les faire revivre, cet ouvrage rassemble des études consacrées à Pierre Bost, François Fosca, Francis de Miomandre, Emmanuel Bove, André Thérive, Paul Nizan, Jean Prévost, Gabriel Chevallier, René Laporte et Pierre Herbart. Spécialiste du roman de l’entre-deux-guerres, François Ouellet situe ces auteurs dans leur époque en s’intéressant à la dimension intertextuelle de leurs œuvres, à l’inquiétude, à la difficulté d’agir et à l’apprentissage de la maturité qui caractérisent leurs personnages.
Table des matières
Avant propos
Chapitre 1
Pierre Bost entre Proust et Balzac
Chapitre 2
Le Balzac de François Fosca
Chapitre 3
Francis de Miomandre et Emmanuel Bove : Écrire Dostoïevski
Chapitre 4
Le « naturalisme interne » d’André Thérive
Chapitre 5
Devenir un homme. Sur Paul Nizan et Jean Prévost
Chapitre 6
La posture libertaire de Gabriel Chevallier
Chapitre 7
René Laporte, rêveur lucide
Chapitre 8
Pierre Herbart, une ligne de force littéraire